L’emploi intérimaire poursuit sa tendance baissière en février 2025. Avec 650 320 équivalents temps plein (ETP) enregistrés, le secteur accuse une perte de près de 52 000 ETP par rapport à février 2024, soit une baisse annuelle de 7,4 %.
Un recul généralisé, mais à des rythmes variables selon les secteurs
Tous les grands secteurs sont touchés par la diminution de l’emploi intérimaire, mais les niveaux de repli varient :
- Industrie : -5,0 %, une baisse plus modérée que la moyenne.
- BTP : -5,6 %, également en retrait mais dans une moindre mesure.
- Services : -7,7 %, dans la lignée de la tendance globale.
- Commerce : -7,8 %, impact similaire aux services.
- Transports et logistique : -16,6 %, un décrochage nettement plus prononcé. Ce secteur enregistre la plus forte baisse, notamment dans les activités de poste et de courrier, particulièrement touchées.
Les qualifications intermédiaires et les employés fortement impactés
La baisse de l’intérim touche toutes les catégories socioprofessionnelles, mais avec des disparités marquées :
- Employés : -16,5 %, plus forte baisse enregistrée parmi les qualifications.
- Cadres et professions intermédiaires : -11,0 %, également en fort recul.
- Ouvriers qualifiés : -7,4 %, dans la moyenne globale.
- Ouvriers non qualifiés : -2,9 %, la baisse la moins marquée, témoignant d’un maintien relatif sur les postes moins spécialisés.
Le CDI intérimaire : une part stable mais inégalement répartie
En février 2025, le CDI intérimaire (CDII) représente 45 800 ETP, soit 7,0 % de l’ensemble des effectifs des agences d’emploi.